2022年2月7日,驻法国大使卢沙野出席“庆祝中法建交58周年——2022年的重大挑战”研讨会,并发表主旨演讲,全文如下:
尊敬的拉法兰前总理,
尊敬的里斯蒂诺会长,
尊敬的蓝峰大使,
尊敬的何立勤主席,
很高兴在中国农历虎年春节后同中法工商界朋友再次见面。首先向大家致以新春的美好祝福。近来,各方非常关注中国经济发展情况,法国媒体也有不少评论。我想就此谈四个问题。
第一个问题:中国经济会不会“熄火”?
2021年,中国经济总量17.7万亿美元,较上年大幅增长8.1%,高于6%的预期目标,占全球经济比重预计超过18%,历史性达到美国的80%,达到甚至超过欧盟27国总和;居民消费价格涨幅低于1%,全国城镇调查失业率为5.1%,圆满实现较高增长、较低通胀、较多就业的预期目标。
当然,并非所有人都看好中国经济的发展趋势。一些人揪住中国去年四季度经济增速放缓等问题,惊呼“中国经济将急刹车”,“2021年是中国增长的最后一个大年”。这显然是危言耸听。如果中国经济两年平均增长5.1%还让人如此悲观,那么2020年负增长3.5%、2021年仅增长5.7%,两年平均增长1%且经济刺激手段近乎穷尽、通胀率创40年来新高的美国日子该怎么过?
尽管面临“需求收缩、供给冲击、预期转弱”三重压力,但中国经济韧性强、潜力足、长期向好的基本面没有改变。2021年,中国最终消费支出和投资分别拉动GDP增长5.3个和1.1个百分点,二者合计对经济增长贡献率达79.1%,这意味着国内大循环主体作用增强;人均GDP突破1.2万美元,超过世界平均水平,居民人均可支配收入增长8.1%,这意味着中国发展的基础更牢、动力更足。更为重要的是,中国财政和货币政策工具箱里还有许多工具没有动用,足以应对未来世界经济形势波动,特别是主要经济体政策调整带来的冲击。
第二个问题:中国拖累了世界经济复苏吗?
当前,世界经济正在走出低谷,但也面临疫情反复、通胀加剧、产业链供应链紊乱、股市泡沫、发展中国家债务危机等诸多制约因素,全球发展进程遭受严重冲击。正如习近平主席前不久在世界经济论坛上强调的,在全球性危机的惊涛骇浪里,各国不是乘坐在190多条小船上,而是乘坐在一条命运与共的大船上。任何相互掣肘、无端指责,都会贻误战机、干扰大局。有人说中国的“动态清零”抗疫策略干扰了全球产业链供应链稳定、推高全球通货膨胀。这是误导性言论。中国为了切断病毒传播,确实会临时和局部性地关闭工厂、停运码头,但这是为了保障更长远的稳定生产和供应。中国2021年外贸总值增长21.4%,首次突破6万亿美元大关就很说明问题。如果说中国影响了全球产业链供应链,那么中国应该进出口更少才对啊!
事实上,真正应对全球产业链供应链混乱负最大责任的是美国。美国为了打压中国,滥用贸易限制措施,对中国所有输美商品加征巨额关税,限制美国企业向中国企业出口关键零部件,将上千家中国企业和实体列入制裁名单。美国政府放任疫情发展,导致每天上百万人感染病毒,因病停工缺勤员工不断增加。美国主要港口外海数百艘货轮长时间等待靠岸卸货,码头上堆积数十万个集装箱等待装运,就是因为疫情控制失败导致严重缺少码头装卸工和货车司机。
疫情危机下,中国一直并将继续扮演世界经济“定海神针”的角色。一方面,我们积极推动国际防疫合作,向120多个国家和国际组织提供超过22亿剂疫苗,并将再向非洲国家提供10亿剂疫苗。另一方面,我们凭借对疫情的有效控制和制造业优势,正成为全球抗疫和经济复苏最可靠的后勤基地。拖累全球经济复苏这口“锅”无论如何甩不到中国头上。
第三个问题:中法中欧经贸合作遭遇“逆风”?
坦率讲,受各种因素影响,特别是在一些人将经贸问题政治化的错误做法干扰下,近年中法中欧经贸合作确实遭遇一定困难和挑战。但因此就唱衰双方经贸合作则大可不必。
中法、中欧的历史文化、社会制度、发展阶段不同,在一些问题上有不同看法很正常,但双方优势互补,有广泛的共同利益和巨大合作需求,共识远多于分歧,合作远大于竞争。2021年,中法双边贸易额首次突破800亿美元;中欧贸易额更是逆势增长27.5%,突破8000亿美元。双方企业也纷纷表达继续加深合作的意愿。这在疫情反复、经济复苏迟缓背景下尤显难能可贵。
同时要看到,疫情以来法欧方面确实出现了一些消极因素。根据欧盟中国商会和中国贸促会最新报告,具体表现如下:一是欧盟从外资审查、外国补贴审查、公共采购审查等三方面全面提高了市场准入壁垒。二是欧盟及成员国以所谓人权及公平竞争为由行保护主义之实,区别对待内外资企业,并主要针对中资企业。三是在欧中资企业面临执法层面的歧视有增无减,近38%的受访企业认为欧盟对中资企业执法不公平。历史反复证明,保护主义保护不了任何人,最终结果只能是损人害己。中国愿为包括法欧企业在内的外资企业构建市场化、法治化、国际化的营商环境,也希望欧盟同中方相向而行,一道维护经济全球化和自由、开放的贸易投资环境。
第四个问题:法欧工商企业界该怎么办?
我在这里提几点建议:
一是登高望远,拥抱中国市场。中国拥有14亿人口,人均GDP超过1.2万美元,中等收入群体超过4亿人并不断扩大,即将超过美国成为全球最大消费市场。希望法欧各界不要把中国当对手,而要把中国当伙伴,为双方企业顺利进入对方市场创造有利的商业和政治环境。中国发展的快车如果法欧不愿搭乘,就会被别人抢先。
二是主动融入中国经济“双循环”。中国构建以国内大循环为主体、国内国际双循环相互促进的新发展格局,不是要关门。习近平主席说,改革开放是决定中国前途命运的关键一招。我们怎么可能傻到放弃这一国家发展的“利器”呢?恰恰是美国大搞对华“脱钩”,组建 “美欧贸易和技术委员会(TTC)”,搞西方国家的小圈子才是自我封闭的行为。希望法欧企业不随美起舞,聚焦中国经济内循环、参与中国经济外循环,深度融入中国经济循环圈,共享发展红利。
三是唱响中法中欧合作“主旋律”。经贸合作不可能发生在真空里,必然受政治、舆论等大环境影响,“闷声发大财”是做不到的。希望法国欧洲企业家明辨是非,从维护自身现实和长远利益出发,努力发挥自身影响和作用,在涉及中法中欧经贸问题上仗义执言,抵制抹黑中国形象、唱衰双方合作的“杂音”,共同唱响中法中欧合作“主旋律”。
谢谢大家。
Allocution de l’Ambassadeur LU Shaye 
au séminaire « 58e anniversaire des relations franco-chinoises 
2022 : les grands enjeux »

Le 7 février 2022, l’Ambassadeur LU Shaye a assisté au séminaire « 58e anniversaire des relations franco-chinoises 2022 : les grands enjeux ». Voici son allocution :
Monsieur le Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin,
Monsieur le président de la CCI Paris Ile-de-France Dominique Restino,
Monsieur l’Ambassadeur Jean-Pierre Lafon,
Madame la présidente de la CCICF HE Liqin,
Chers amis entrepreneurs, 
C’est un grand plaisir pour moi de me retrouver parmi vous quelques jours après la Fête du Printemps de l’Année du Tigre. Tout d’abord, je tiens à vous adresser tous mes meilleurs vœux pour le Nouvel An chinois. Ces derniers temps, l’économie chinoise a fait l’objet d’une grande attention et de nombreux commentaires dans les médias français. Aujourd’hui, je voudrais évoquer quatre questions à ce sujet. 
Première question : l’économie chinoise va-t-elle s’essouffler ?
En 2021, le PIB de la Chine s’est élevé à 17 700 milliards de dollars américains, réalisant une croissance annuelle significative de 8,1%, supérieure à l’objectif prévu de 6%. Désormais, l’économie chinoise devrait représenter plus de 18% dans l’économie mondiale, atteindre le niveau historique de 80% de l’économie américaine, égaler, voire dépasser le total des 27 pays réunis de l’Union européenne. Les prix à la consommation en Chine n’ont augmenté que de moins de 1% et le taux de chômage au sens du recensement était de 5,1%. Nous avons ainsi réalisé tous les objectifs fixés, à savoir : une croissance relativement élevée, une inflation relativement faible et la création de plus d’emplois. 
Bien sûr, tout le monde n’est pas optimiste sur les perspectives économiques de la Chine. Obsédés par le ralentissement de la croissance chinoise au quatrième trimestre de l’année dernière, certains se sont écrié « coup de frein sur la croissance chinoise », ou « 2021 serait la dernière grande année de croissance pour la Chine ». C’est évidemment sensationnaliste. Si l’économie chinoise qui a réalisé une croissance moyenne de 5,1% sur les deux ans écoulés rendait encore les gens si pessimistes, comment verraient-ils l’économie américaine ? Sachant qu’après avoir épuisé quasiment tous les moyens de stimulation économique, les États-Unis n’ont enregistré qu’une croissance moyenne de 1% sur deux ans, soit une croissance négative de -3,5% en 2020 et une croissance de 5,7% en 2021, sans oublier que le pays souffre du taux d’inflation le plus élevé depuis 40 ans.
Quant à la Chine, malgré une triple pression - contraction de la demande, choc d’offre et affaiblissement des attentes - les fondamentaux de l’économie chinoise sont inchangés et toujours marqués par une forte résilience, un immense potentiel et une tendance positive sur le long terme. En 2021, les dépenses de consommation finale des ménages et les investissements ont respectivement stimulé le PIB de la Chine de 5,3 points et de 1,1 point de pourcentage, les deux contribuant ensemble à hauteur de 79,1% de la croissance économique, ce qui signifie que le rôle du circuit domestique en tant que pilier principal de l’économie chinoise a été renforcé ; le PIB par habitant a franchi le seuil de 12 000 dollars, dépassant la moyenne mondiale, et le revenu disponible par habitant a augmenté de 8,1%, ce qui signifie que le développement de la Chine repose sur une base plus solide et bénéficie d’une plus grande dynamique. Plus important encore, dans la boîte à outils économiques de la Chine, il reste de nombreux outils budgétaires et monétaires qui n’ont pas été utilisés. Ils nous donnent suffisamment de moyens pour faire face aux futures fluctuations de l’économie mondiale, en particulier aux chocs résultant des ajustements des politiques dans les grandes économies.
Deuxième question : la Chine a-t-elle plombé la reprise économique mondiale ?
L’économie mondiale est en train de se redresser, mais elle est aussi confrontée à de multiples contraintes, comme la récurrence épidémique, l’aggravation de l’inflation, les perturbations de la chaîne industrielle et d’approvisionnement, les bulles boursières et les crises de la dette dans des pays en développement. Le processus de développement mondial est frappé de graves impacts. Comme l’a souligné le président Xi Jinping à la session virtuelle 2022 du Forum économique mondial tenue il y a quelques semaines, « dans les turbulences d’une crise planétaire, les plus de 190 pays du monde ne sont pas à bord de leurs petits bateaux respectifs, mais partagent heurs et malheurs à bord d’un même grand navire. Toute tentative de mettre des bâtons dans les roues aux autres ou de se défausser de leurs responsabilités ne pourra que faire rater les opportunités et compromettre l’objectif essentiel.  » Certains prétendent que la politique  du « zéro COVID  dynamique » de la Chine a perturbé la stabilité de la chaîne industrielle et d’approvisionnement et fait grimper l’inflation dans le monde. Ce sont des allégations désinformantes. Pour couper la propagation du virus, la Chine peut en effet fermer temporairement des usines ou des quais portuaires, mais c’est pour garantir une stabilité à plus long terme de la production et de l’approvisionnement. En 2021, le volume total du commerce extérieur de la Chine a augmenté de 21,4% et franchi pour la première fois la barre des 6 000 milliards de dollars. Cela en dit long. Si la Chine avait perturbé vraiment la chaîne industrielle et d’approvisionnement mondiale, elle aurait importé et exporté beaucoup moins ! 
En réalité, ce sont les États-Unis qui sont le plus grand responsable du chaos de la chaîne industrielle et d’approvisionnement mondiale. Pour contenir la Chine, les États-Unis abusent des mesures de restriction commerciale en imposant d’énormes droits de douane supplémentaires sur les produits chinois exportés vers les États-Unis, en empêchant les entreprises américaines d’exporter des composants clés vers des entreprises chinoises et en plaçant près d’un millier d’entreprises et entités chinoises sur la liste de sanctions. L’administration américaine laisse l’épidémie se propager dans le pays, à tel point qu’un million de personnes sont infectés par jour. Le nombre d’employés absents et de démissions pour cause de COVID-19 ne cesse de grimper. Si des centaines de cargos font la queue pendant de longues périodes avant de pouvoir accoster dans les ports américains et des centaines de milliers de conteneurs sont empilés sur les quais en attendant d’être manutentionnés, c’est parce qu’il y a une grave pénurie de dockers et de chauffeurs de poids-lourd, due à la mauvaise gestion de l’épidémie aux États-Unis. 
Dans la crise sanitaire, la Chine a toujours joué et continuera à jouer son rôle de «  stabilisateur  » de l’économie mondiale. D’une part, nous encourageons activement la coopération internationale contre la COVID-19. La Chine a déjà fourni plus de 2,2 milliards de doses de vaccins à plus de 120 pays et organisations internationales, et fournira encore un milliard de doses supplémentaires aux pays africains. D’autre part, grâce à la bonne gestion de l’épidémie et aux atouts du secteur manufacturier, la Chine est en train de devenir la «  base logistique  » la plus fiable pour la lutte contre la pandémie et la reprise économique dans le monde. En aucun cas, on ne peut accuser la Chine d’avoir «  plombé  » la reprise économique mondiale. 
Troisième question : la coopération économique et commerciale sino-française et sino-européenne a-t-elle rencontré des «  vents contraires  » ?
À vrai dire, la coopération économique et commerciale sino-française et sino-européenne a rencontré certaines difficultés et certains défis au cours des dernières années, en raison de divers facteurs, notamment l’approche erronée de certaines personnes consistant à politiser les questions économiques et commerciales. Néanmoins, il n’est pas nécessaire de jouer les Cassandres de notre coopération.
La Chine, la France et l’Europe ont des histoires, cultures, systèmes sociaux et stades de développement différents, il est normal que nous avions des divergences sur certains sujets. Mais nous avons surtout de nombreux atouts complémentaires, de larges intérêts communs et d’énormes besoins de coopération. Nous avons beaucoup plus de terrains d’entente que de désaccords et beaucoup plus de coopération que de concurrence. En 2021, le volume des échanges commerciaux sino-français a dépassé pour la première fois les 80 milliards de dollars ; le commerce entre la Chine et l’Europe a même augmenté de 27,5% pour franchir la barre des 800 milliards de dollars. Les entreprises chinoises et européennes ont par ailleurs exprimé leur volonté commune de poursuivre l’approfondissement de leur coopération. C’est particulièrement précieux étant donné la récurrence épidémique et la morosité prémonitoire de la reprise économique mondiale.
Dans le même temps, il convient de noter que depuis le début de la pandémie, certains facteurs négatifs sont effectivement apparus du côté français et européen. Le dernier rapport publié par la Chambre de commerce chinoise dans l’UE en collaboration avec le Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT) ont signalé les facteurs négatifs suivants : premièrement, l’UE a élevé les barrières d’accès au marché dans les trois domaines que sont le filtrage des investissements étrangers, le contrôle des subventions étrangères et le contrôle des marchés publics. Deuxièmement, l’UE et ses États membres recourent au protectionnisme sous prétexte des droits de l’homme et de la concurrence équitable, traitent différemment les entreprises européennes et étrangères avec comme cibles principales les entreprises chinoises. Troisièmement, la discrimination contre les entreprises chinoises en Europe au niveau de l’application de la loi s’est aggravée : près de 38% des entrepreneurs chinois sondés estiment que leurs entreprises font l’objet d’un traitement injuste. L’histoire a prouvé à maintes reprises que le protectionnisme ne protège personne et finira par nuire aux intérêts de soi-même et des autres. La Chine est disposée à créer un environnement commercial respectueux des règles du marché, de l’État de droit et des normes internationales pour les entreprises étrangères, y compris les entreprises françaises et européennes. Nous espérons en retour que l’UE travaillera dans le même sens que la Chine pour préserver ensemble la mondialisation économique et un environnement de commerce et d’investissement qui soit libre et ouvert.
Quatrième question : que doivent faire les entreprises françaises et européennes ?
J’ai quelques conseils à vous donner à ce sujet.
Tout d’abord, prendre de la hauteur pour voir loin et embrasser le marché chinois. Avec une population de 1,4 milliard d’habitants, dont plus de 400 millions de personnes à revenus moyens, qui ne cessent d’ailleurs d’augmenter, et un PIB par habitant supérieur à 12 000 dollars, la Chine est sur le point de dépasser les États-Unis pour devenir le plus grand marché de consommation au monde. Nous espérons que les divers milieux français et européens considéreront la Chine comme un partenaire au lieu d’un rival, et contribueront à créer un environnement commercial et politique favorable à l’accès mutuel au marché. Si la France et l’Europe loupent le coche du développement de la Chine, d’autres pays en tiront parti. 
Deuxièmement, s’intégrer proactivement dans la «  double circulation  » de l’économie chinoise. Si la Chine travaille à créer une nouvelle dynamique de développement, où le circuit domestique joue le rôle de pilier principal et les circuits domestique et international se renforcent mutuellement, ce n’est pas pour fermer ses portes. Comme le Président Xi Jinping l’a souligné, la réforme et l’ouverture sont un choix décisif pour l’avenir et le destin de la Chine. Pourquoi serions-nous aussi stupides pour nous en départir au détriment du développement ? Ce sont précisément les États-Unis qui sont un bel exemple du repli sur soi, en cherchant à « se découpler » de la Chine, à créer une clique hermétique de pays occidentaux par, par exemple, la mise en place du Conseil commun du commerce et de la technologie (TTC). J’espère que les entreprises françaises et européennes ne s’aligneront pas sur les États-Unis, mais prendront toute leur part au circuit domestique et au circuit international de l’économie chinoise, s’intégreront profondément dans la «  double circulation  » pour partager les dividendes générés par le développement chinois. 
Troisièmement, faire rayonner la tonalité positive de la coopération sino-française et sino-européenne. La coopération économique ne peut pas se développer dans le vide. Elle est inévitablement sous influence du climat politique et de l’opinion publique. Il est impossible de faire des affaires en s’enfermant dans une bulle et en se fichant de ce qui se passe autour. Donc, face à des cacophonies qui stigmatisent la Chine et remettent en cause notre coopération, j’espère que les entrepreneurs français et européens pourront discerner le vrai du faux, faire valoir leur influence et jouer leur rôle pour défendre la justice et maintenir le cap de notre coopération. C’est dans notre intérêt commun. 
Je vous remercie de votre attention. 
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