一、欧洲卫视:联合国人权事务高级专员巴切莱特刚刚结束在华访问。她在访问后的记者会上表示,此访绝不是“调查”,而是一次难得的倾听与交流的机会。但同时美国国务卿布林肯和欧盟发言人声称中国“限制和“操纵了高专的访问,对此访“深表担忧。请问您有何评论?
卢大使:应中国政府邀请,联合国人权事务高级专员巴切莱特于5月23日至28日对中国进行了访问。正如高专女士本人所说,访问不是个别西方国家鼓噪的有罪推定式的所谓“调查,而是一次交流与合作之旅。
访问期间,习近平主席、王毅国务委员兼外长分别会见了巴切莱特女士,司法、外交、民族事务、公安等部门负责人分别同她会见会谈。通过高专对广州和新疆的实地参访,双方就全球人权治理、多边人权工作、中国同高专办合作等问题深入交换了意见,达成了积极务实成果。
一是增进了解。中方向高专介绍了中国共产党的初心和使命,阐述了我们的人权发展道路、理念和成就。在广州期间,高专参访了新农村、养老院、残疾人康复中心和产业园等,并在广州大学发表了演讲。记者会上,高专对中国的基层民主、脱贫成就、立法司法改革和医疗社会保障等均给予积极评价。事实证明,我们的人权发展道路是成功有效的,人民享有更加广泛、更加充分、更加全面的民主权利。
二是正本清源。近年,个别西方反华势力疯狂炒作中国人权议题,炮制所谓涉疆法案和决议,对中国治疆政策指手画脚,粗暴干涉中国内政。最近,少数西方媒体炒作所谓“新疆警察档案;,其通篇充斥着谎言与偏见,是反华势力抹黑新疆的最新例子。
但事实胜于雄辩。高专走访了新疆乌鲁木齐和喀什两地,深入田间地头,既听取了中方介绍反恐和去极端化、经济社会发展等方面举措和成就,同时如其本人所说,也不受限制地见到了她想见的所有人,包括各领域民间代表。高专还实地走访了当地一座监狱,称赞中方展现了开放与透明。可以说,高专亲身感受到一个真实的新疆,狠狠地打了那些企图抹黑新疆、干扰高专访华的人的“脸
三是加强合作。我们高度重视联合国人权事务,高专也认为中国作为多边和区域合作的主要贡献者,可以在应对各类危机中发挥重要作用。双方就深化合作达成重要共识,包括建立年度高级别战略对话机制;成立工作小组,讨论发展与人权、减贫与人权等议题;为联合国人权工作提供更多支持等。通过与高专办合作,我们将继续为国际人权事业发展作出自己的贡献。
二、欧洲卫视:中国国家主席习近平在会见巴切莱特时特别指出,当前在全球人权治理领域最重要的是做好四件事。您对此作何解读?
卢大使:当前,个别西方国家大搞人权政治化、工具化和双重标准,对全球人权事业发展构成重大威胁。习近平主席在会见巴切莱特高专时强调,各方应积极开展人权对话和合作,扩大共识、减少分歧、相互借鉴、共同进步,并提出了全球人权治理领域的四点中国主张。
一是坚持以人民为中心。人民性是当代中国人权最具标识性的精神内核,也是中国人权与西方资本主义人权的根本不同所在。我们始终把人民利益作为出发点和落脚点,把增加人民的获得感、幸福感、安全感作为人权的根本追求和国家治理的终极目标。我想,这也应该是其他国家判断人权状况好坏的基本标准。
二是尊重各国人权发展道路。和平、发展、公平、正义、民主、自由是全人类的共同价值。《联合国宪章》《世界人权宣言》为全球人权事业确立了目标和原则,各国都应遵循和践行。但人权也是历史的、具体的、现实的,不能脱离社会经济条件和历史文化传统空谈人权,各国有权利探索适合自己的人权发展道路。在人权保障和发展上,没有最好,只有更好。
三是统筹兼顾各类人权。人权的内涵是全面的,范畴是不断发展的。既包括公民政治权利,也包括经济社会文化权利。每个国家根据国情都会有所侧重。对于发展中国家来说,生存权和发展权是首要人权,但这不意味着我们不重视公民政治权利。各类人权需要综合施策,系统推进。中国就是在解决好发展问题的同时,着力推进全过程人民民主,以保障和发展人民的政治权利。
四是加强全球人权治理。促进和保护人权是全人类的事业,需要大家共同努力。各国可以相互交流、借鉴,目的是相互促进、共同提高。但不能把人权问题政治化、工具化,以人权为借口干涉别国内政。各国要在平等和相互尊重的基础上开展人权交流与合作,推动全球人权治理朝着更加公平公正合理包容的方向发展。
上述四点主张充分体现了中国党和政府致力于全方位维护和保障人权、促进国际人权事业发展的原则立场,这在当前地缘政治气氛不断紧张,霸权主义、冷战思维、种族主义、极端民族主义重新抬头背景下更显重要和可贵。如今,中国提出的发展促人权、合作促人权等一系列倡议,已经赢得了国际社会特别是广大发展中国家的支持和呼应。未来,我们将继续践行真正的多边主义,同世界各国一道,共同推动全球人权事业发展。
Interview accordée par l’Ambassadeur Lu Shaye à Mandarin TV au sujet de la visite en Chine de la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme
Q : La Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Madame Michelle Bachelet vient de terminer sa visite en Chine. Lors d’une conférence de presse à l’issue de la visite, elle a fait savoir que cette visite n’était en aucun cas une « enquête », mais une occasion rare d’écouter et d’échanger. En revanche, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken et le porte-parole de la Commission de l’UE ont affirmé que la Chine avait « restreint » et « manipulé » la visite de la Haute-Commissaire et se sont dit « profondément préoccupé ». Quels sont vos commentaires ?
R : A l’invitation du gouvernement chinois, la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Madame Michelle Bachelet a visité la Chine du 23 au 28 mai dernier. Comme l’a dit Mme Bachelet elle-même, cette visite n’était pas une soi-disant « enquête » avec présomption de culpabilité prônée par certains pays occidentaux, mais un voyage d’échange et de coopération.
Au cours de cette visite, le Président Xi Jinping et le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi ont rencontré respectivement Mme Bachelet, et les responsables des départements de la justice, des affaires étrangères, des affaires ethniques et de la sécurité publique ont tenu des rencontres ou entretiens avec elle. Grâce aux déplacements de terrain de la Haute-Commissaire à Guangzhou et au Xinjiang, les deux parties ont échangé des vues de manière approfondie sur la gouvernance mondiale des droits de l’homme, le travail multilatéral en matière de droits de l’homme ainsi que la coopération entre la Chine et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, et sont parvenues à des résultats positifs et concrets.
Tout d’abord, la compréhension mutuelle s’est améliorée. La partie chinoise a expliqué à la Haute-Commissaire l’engagement initial et la mission du Parti communiste chinois, ainsi que notre voie, notre concept et nos réalisations en matière de développement des droits de l’homme. A Guangzhou, la Haute-Commissaire a visité des villages de la nouvelle ruralité, des maisons de retraite, des centres de rééducation pour handicapés et des parcs industriels, et a prononcé un discours à l’Université de Guangzhou. Au cours de la conférence de presse, la Haute-Commissaire a donné des appréciations positives sur la démocratie aux échelons de base, les acquis dans la lutte contre la pauvreté, les réformes législatives et judiciaires, le système de soins médicaux et la protection sociale en Chine. Comme les faits l’ont prouvé, notre voie de développement des droits de l’homme est réussie et efficace, et notre peuple jouit de droits démocratiques plus vastes, plus amples et plus complets. 
Deuxièmement, la vérité s’est rétablie. Ces dernières années, certaines forces occidentales antichinoises ont fait un tapage hystérique autour des droits de l’homme en Chine, concocté des projets de lois et de résolutions sur le Xinjiang, critiqué à tort et à travers la gouvernance du Xinjiang et se sont ingérées de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine. Récemment, une poignée de journaux occidentaux ont fait tout un battage médiatique sur les prétendus « Xinjiang Police Files », avec plein de mensonges et de préjugés. C’est le dernier exemple de la campagne de stigmatisation menée par des forces antichinoises contre le Xinjiang.
Mais les faits sont plus éloquents que les mots. La Haute-Commissaire s’est rendue à Urumqi et à Kashgar dans le Xinjiang, où elle est allée sur le terrain et s’est informée des efforts chinois dans la déradicalisation, la lutte contre le terrorisme et la promotion du développement économique et social. Mme Bachelet a rencontré sans entrave, comme elle l’a affirmé elle-même, tous ceux qu’elle souhaitait rencontrer, y compris des représentants de la société civile de divers horizons. La Haute-Commissaire a également visité une prison locale et a apprécié l’ouverture et la transparence de la partie chinoise. On peut dire que la Haute-Commissaire a vécu de plus près le vrai Xinjiang. C’est une gifle à ceux qui ont tenté de discréditer le Xinjiang et de perturber la visite en Chine de la Haute-Commissaire.
Troisièmement, la coopération s’est renforcée. Nous attachons une grande importance au rôle de l’ONU sur la question des droits de l’homme, et la Haute-Commissaire partage l’avis que la Chine, en tant que contributeur majeur à la coopération multilatérale et régionale, peut jouer un rôle essentiel dans la réponse à diverses crises. Les deux parties sont parvenues à des consensus importants sur l’approfondissement de la coopération, notamment la mise en place d’un mécanisme annuel de dialogue stratégique de haut niveau, la création de groupes de travail chargés de discuter des rapports entre le développement et les droits de l’homme et entre la lutte contre la pauvreté et les droits de l’homme, ainsi que l’octroi d’un soutien accru aux travaux des Nations unies en matière de droits de l’homme. Grâce à la coopération avec le Haut-Commissariat, nous continuerons à apporter notre part de contribution à la cause internationale des droits de l’homme. 
Q : Lors de sa rencontre avec Mme Bachelet, le Président Xi Jinping a souligné quatre priorités dans la gouvernance mondiale des droits de l’homme. Quelle en est votre interprétation ?
R : Aujourd’hui, certains pays occidentaux politisent et instrumentalisent à outrance les droits de l’homme et pratiquent le « deux poids deux mesures », ce qui est une menace majeure pour la cause des droits de l’homme dans le monde. Lors de sa rencontre avec la Haute-Commissaire, le Président Xi Jinping a appelé toutes les parties à s’engager activement dans le dialogue et la coopération sur les questions des droits de l’homme, à élargir la convergence, à réduire les divergences et à apprendre les unes auprès des autres pour progresser ensemble. Il a présenté une proposition chinoise en quatre points pour la gouvernance mondiale des droits de l’homme.
Premièrement, placer le peuple au cœur des préoccupations. La primauté du peuple est la valeur la plus distinctive des droits de l’homme en Chine contemporaine, et c’est aussi la différence fondamentale entre les droits de l’homme en Chine et ceux du capitalisme occidental. Les intérêts du peuple ont toujours été l’alpha et l’oméga de nos efforts. Donner au peuple un plus grand sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité a toujours été l’objectif fondamental du développement des droits de l’homme et le but ultime de la gouvernance de notre pays. Je pense que cela devrait aussi être le critère élémentaire des autres pays pour juger si la situation des droits de l’homme d’un pays est bonne ou pas.
Deuxièmement, respecter les voies de développement des droits de l’homme des différents pays. La paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté sont les valeurs communes de toute l’humanité. La Charte des Nations unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme ont établi les objectifs et principes de la cause internationale des droits de l’homme, qui devraient être suivis et mis en pratique par tous les pays. En même temps, les droits de l’homme se développent dans des contextes historiques, concrets et réels, et on ne peut pas parler des droits de l’homme sans tenir compte des conditions socioéconomiques et des traditions historiques et culturelles. Chaque pays a le droit d’explorer sa voie de développement des droits de l’homme adaptée à ses réalités. En matière de protection des droits de l’homme, personne ne peut prétendre être parfait et il est toujours possible de faire mieux.
Troisièmement, prendre en compte toutes les catégories de droits de l’homme dans une approche globale. Les droits de l’homme ont des connotations très larges et un cadre en constante évolution. Ils comprennent les droits civils et politiques, mais aussi les droits économiques, sociaux et culturels. Chaque pays a ses priorités en fonction de ses conditions nationales. Pour les pays en développement, le droit à l’existence et au développement est le premier droit de l’homme, mais cela ne signifie pas que nous n’attachons pas d’importance aux droits civils et politiques. Toutes les catégories de droits de l’homme doivent être développées dans une approche intégrée et systémique. Tout en s’attaquant aux problèmes de développement, la Chine s’efforce de faire progresser la démocratie populaire dans tout processus, afin de garantir et de développer les droits politiques du peuple.
Quatrièmement, renforcer la gouvernance mondiale des droits de l’homme. La promotion et la protection des droits de l’homme sont une cause de toute l’humanité et appellent aux efforts de tous. Les différents pays peuvent échanger et apprendre les uns auprès des autres dans le but de se renforcer mutuellement et de progresser ensemble. Mais les droits de l’homme ne doivent pas être politisés et instrumentalisés, ni servir de prétexte à l’ingérence dans les affaires intérieures d’autrui. Les pays devraient mener des échanges et des coopérations en matière de droits de l’homme sur la base de l’égalité et du respect mutuel, et faire évoluer la gouvernance mondiale des droits de l’homme dans une direction plus équitable, juste, raisonnable et inclusive.
Cette proposition en quatre points reflète pleinement la position de principe du Parti communiste chinois et du gouvernement chinois dans leurs efforts pour garantir et protéger les droits de l’homme dans tous les domaines et promouvoir la cause internationale des droits de l’homme. Cela est d’autant plus important et précieux dans le contexte actuel, marqué par des tensions géopolitiques croissantes, la montée de l’hégémonisme, de la mentalité de la guerre froide, du racisme et de l’ultranationalisme. Aujourd’hui, une série d’initiatives mises en avant par la Chine, telles que la promotion des droits de l’homme par le développement et la promotion des droits de l’homme par la coopération, ont gagné du soutien au sein de la communauté internationale notamment parmi les nombreux pays en développement. Dans l’avenir, nous continuerons à mettre en pratique le véritable multilatéralisme et à travailler avec le reste du monde pour faire avancer la cause internationale des droits de l’homme.
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